Zone piétonne

  • Sécurité et code de la route

La cohabitation vélos / piétons dans les zones piétonnes et sur les voies vertes contribue de façon décisive à rendre les centres-villes plus agréables aux piétons et aux vélos en leur proposant des itinéraires plus courts, mieux protégés des flux motorisés, plus qualitatifs.

Ce que dit le code de la route

L’accès aux zones piétonnes est réservé aux piétons. Toutefois, les cyclistes peuvent accéder à ces zones lorsque la signalisation routière le prévoit et selon les restrictions qui y figurent (comme c’est le cas des véhicules qui doivent (dé)charger et les taxis pour l’embarquement et le débarquement de personnes).

Les cyclistes doivent rouler à l’allure du pas et doivent céder le passage aux piétons et si besoin, s’arrêter. Ils doivent descendre de leur vélo lorsque la densité de circulation des piétons rend difficile leur passage.

Faut-il créer une séparation des aires de circulation ?

Une étude, mandatée par Fietsberaad et menée par BRO en 2004, affirme qu’une densité de piétons jusqu’à 100 piétons/h/m autorise la mixité et ne nécessite donc pas d’infrastructure. Toutefois, la création d’une bande cyclable peut faciliter la cohabitation jusqu’à 160 piétons/h/m et, jusqu’à 200 piétons/h/m, une piste cyclable séparée physiquement s’avère nécessaire. Au delà de 200 piétons/h/m, la cohabitation n’est plus possible.

Il est donc utile d’examiner les rues cas par cas. L’emploi de revêtements différents pour canaliser les vélos peut contribuer à réduire les interactions tout en évitant une « privatisation » de l’espace par tel ou tel usager.

Quelle différence avec une zone de rencontre ?

Dans les zones résidentielles et dans les zones de rencontre, la vitesse est limitée à 20 km/h. Les cyclistes sont donc autorisés à dépasser l’allure du pas (d’application dans les zones piétonnes) lorsque la faible densité de piéton le lui permet.